RÉDACTIONS DU CONCOURS

A2

* Gonzalo LEÓN *

LES DEUX SOEURS

1. Mme Lavallée a quatre-vingt-dix-ans. Assise sur son banc préféré du jardin, elle a l’air fatigué. Il est neuf heures et demie et, comme d’habitude, elle prend son café au lait. Le ciel est dégagé mais le matin est frais; alors, elle porte son écharpe jaune. On peut entendre le chant des oiseaux. Tout se montre plein de la lumière du printemps mais elle ne peut rien voir parce que le glaucome a volé sa vue il y a déjà deux ans.

Aujourd’hui, c’est la fête du Lundi de Pâques. Sa soeur Christine lui rend visite pour le déjeuner. Comme chaque an, elles discutent du temps où elles ont été jeunes: les amis d’enfance, les voyages à la plage, les repas chez leurs parents… Les deux soeurs aiment la musique et connaissent beaucoup de chansons, comme Sous le ciel de Paris; elles adorent cette chanson et elles la chantent ensemble: «Sous le ciel de Paris s’envole une chanson…»

* Caridad LOZANO *

2. Après un long hiver, j’attends avec impatience le printemps, parce que je n’aime pas le froid… j’hiberne comme l’ours.

C’est magnifique, la sensation de se lever le matin et de voir comment le soleil entre par la fenêtre ouverte, écouter les sons de la nature, surtout les chants des oiseaux, qui sont contents comme moi.

Je suis sur la terrasse pendant que je bois un café pour commencer la journée; j’allume la radio et j’entends une chanson que j’aime. Je respire l’air frais du matin, je me sens plus vivante.

J’aime voir les plantes en fleur; il y a beaucoup de couleurs: blanc, rouge, rose et jaune. Le printemps, c’est beau! «Les fleurs sont comme les étoiles de la Terre…» Je suis heureuse! C’est comme une fête pour mes sens.

Je suis sûre… Aujourd’hui, ce sera une bonne journée.

* Ana Isabel VALLE *

L’histoire du canari jaune

3. Il était une fois un petit canari jaune qui allait tous les jours à la terrasse d’un café à Paris. Là-bas, il mangeait les miettes des croissants que les clients avaient pour le petit-déjeuner et, le dimanche, avec "la fête des crêpes", c’était un vrai festin!

Le mot s’était répandu parmi les oiseaux et, par l’air, pigeons et moineaux ont volé à l’endroit. Les pigeons étaient plus gros et forts et les moineaux, plus rapides et intelligents.

Un jour, le canari a été blessé par un pigeon égoïste et il ne pouvait pas voler. Un cuisinier l’a soigné chez lui et, maintenant, le canari est heureux et habite avec lui.

L’oiseau reconnaissant chante tous les jours une belle chanson à sa nouvelle famille et il mange son dessert préféré tous les week-ends: des crêpes. Quelle chance d’avoir un chef en tant que propriétaire!