mercredi 27 avril 2016

RÉDACTIONS GAGNANTES

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU A2 ÉCRITE PAR Mª CRUZ GONZÁLEZ NIETO

Il y a longtemps que je ne lui écris pas de lettres. J’ai besoin de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais je veux le faire avec lui. Puis, je commence à écrire la lettre à Zoé.
            J’aime son sourire et ses grands yeux marron. J’adore parler de lui. Je me sens chanceuse de le rencontrer! Je rêve d'être à côté de Zoé. Je ne veux plus être son amie; je voudrais l’avoir comme compagnon de voyage… mon compagnon de vie.
            Mes mains tremblent quand j'écoute sa voix. Mais je n’ai pas la liberté de montrer mes émotions. J’en ai peur…j’ai horreur de son rejet. Il est sensible, romantique et un peu timide. C’est une personne très spéciale pour moi!
            La plus jolie beauté est que ce ne soit pas perceptible à l'œil. Peu importe le lieu: la plage ou la montagne…. un endroit est idéal si Zoé est avec moi.
            “La vie n'a pas d'importance si tu n’es pas avec moi” … ma lettre finit avec ces mots. Maintenant, je vais envoyer la lettre. Je souhaite que Zoé veuille partager avec moi le prochain voyage. Je voudrais construire beaucoup de souvenirs et de rêves avec lui. Nous avons tant d'endroits à visiter et tant de moments à partager!
            Quelques jours plus tard, mon rêve est devenu réalité. Zoé est venu chez moi avec une valise et il a dit:
          “Je veux faire de notre vie un rêve et faire de notre rêve une réalité. Je t'ai toujours eu dans ma tête et dans mon cœur”.

Mª CRUZ GONZÁLEZ NIETO.

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU B1 ÉCRITE PAR MARGARITA ABARCA

B1




                                                  REGARDS CROISÉS
Il était huit heures ; j’étais en pleine forme. Quelque chose en moi me disait que la meilleure journée de ma vie venait de commencer, parce que mon corps n’était pas si fatigué qu’avant-hier soir et que je n’avais pas encore mal au dos… Je me suis mieux levé aujourd’hui.
Hier matin, j’avais une grande douleur qui ne me permettait ni de bouger ni de bien marcher... il avait plu la nuit précédente : une énorme grêle avait frappé le sol et mon carton était resté humide et mouillé. Voilà la raison de mon malaise le lendemain ! J’avais passé cette nuit-là dans un distributeur automatique qui est situé à côté d’où je dors d’habitude quand il fait beau ; j’avais très mal aux os et mon drap en carton était déjà complètement déchiré. Dehors, les gens couraient sous leurs parapluies. Quelques-uns y étaient entrés ; ils avaient croisé mon regard alors qu’ils retiraient leur argent. Après, ils en étaient sortis sans me regarder, sans me parler, sans rien dire…
Malgré tout, je suis heureux aujourd’hui dans un centre d’accueil : je pourrai y manger -trois repas chauds par jour, quand même-. C’est la première fois, depuis longtemps, que la pluie et l’humidité n’ont pas gelé mes os.
Je suis  « SDF » : j’habite dans la rue.

MARGARITA ABARCA.

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU B2 ÉCRITE PAR MIGUEL MARTÍNEZ BALLESTEROS

B2





«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… »

Cependant, la douleur des amers souvenirs d’autrefois s’était peu à peu assouplie, son intensité initiale s’étant apaisée dans le courant des années. La maladie et la vieillesse lui avaient apporté une autre perspective de l’existence, puisqu’elles sont tellement égoïstes qu’elles ne laissent aucune place à  d’autres sentiments plus puissants. En effet, quand on lutte pour la vie à présent, il vaut mieux se rappeler les beaux souvenirs que la haine. Car, même dans la période la plus ténébreuse, il existe toujours une lueur d’espoir, de petits étincellements qui donnent la force nécessaire pour survivre à la folie et à la catastrophe.
Mais la guerre, aux yeux d’un enfant, n’était pas un dangereux bouleversement, mais plutôt une aventure. Les bombardements étaient des feux d’artifice et, les premières semaines d’occupation, une opportunité pour faire l’école buissonnière. Néanmoins, sa mère murmurait constamment et son père fumait, nerveux, des cigarettes, l’une après l’autre. Accrochés à la radio, des nouvelles épouvantables retentissaient dans la pièce, en déposant une ombre de consternation sur leurs visages.
Le jour d’hiver où son père a été convoqué à la Préfecture, cela a été la dernière fois qu’il l’a vu. Trois jours plus tard, sa mère, le regard perdu, lui a dit: « Maintenant nous sommes tout seuls. Il faudra se débrouiller ». À la radio, « Tu es partout » sonnait dans la voix d’une femme affligée mais courageuse, comme sa mère, comme tout le pays.
La même mélodie qu’il écoute aujourd’hui à côté de son lit. Peut-être, la dernière chanson de sa vie.


MIGUEL MARTÍNEZ BALLESTEROS.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire